(de-news.net) – Le Ministre fédéral de l’Intérieur Faeaser (SPD) souhaite modifier la loi sur la protection contre la violence afin de prescrire une formation anti-violence pour les auteurs de violences. Des bracelets électroniques aux chevilles sont prévus pour mieux mettre en œuvre l’interdiction de contact et les ordonnances d’interdiction. Faeser souhaite également mettre en place des projets pilotes pour la formation des policières de la Police fédérale. Le ministre a expliqué qu’un jour sur trois, une femme est tuée par son partenaire ou ancien partenaire. C’est insupportable, a-t-elle ajouté.
La CDU-CSU souhaite rendre obligatoire des bracelets de cheville électroniques dans tout le pays. Il y a un an, la Conférence des Ministres fédéraux de la Justice a demandé au Ministre fédéral de la Justice Buschmann (FDP) d’inscrire ce que l’on appelle la surveillance électronique du domicile dans la loi sur la protection contre la violence. Les bracelets de cheville électroniques sont actuellement utilisés dans six Länder. La Rhénanie-Palatinat souhaite désormais également adopter un amendement à la loi, la Saxe-Anhalt est favorable à une réglementation à l’échelle de l’Allemagne, tandis que le groupe parlementaire des Verts au Bundestag est ouvert à un amendement à la loi.
Davantage de places dans les refuges pour femmes, des poursuites pénales cohérentes et des mesures préventives dans le cadre du droit de la police sont également nécessaires, a déclaré un porte-parole du Parti vert. Selon une réponse du Gouvernement fédéral à une question de Die Linke, les foyers pour femmes n’ont qu’une capacité d’accueil de 7 800 femmes et enfants. Toutefois, depuis 2018, l’Allemagne s’est engagée à fournir 21 500 places dans le cadre de la Convention d’Istanbul. Selon les dispositions actuelles, les femmes doivent payer elles-mêmes leur place dans un foyer pour femmes. Selon Die Linke, il s’agit de cela d’une situation “perfide”.