(de-news.net) – Lors de son sommet à Berlin, la coalition du gouvernement fédéral a convenu de plusieurs réformes, dont des ajustements majeurs au système de protection sociale. L’objectif est de transformer le paradigme actuel en un nouveau type de sécurité fondamentale, selon des sources gouvernementales. Le premier rendez-vous manqué à un centre d’emploi entraînera une réduction de 30 % des allocations, soit le double de la sanction précédente. Une troisième infraction entraînera la suspension de toutes les allocations, y compris l’aide au logement, et une deuxième infraction entraînera une réduction supplémentaire de 30 %. Outre les réductions immédiates pour les chômeurs qui ne postulent pas à des emplois autorisés, les refus injustifiés peuvent entraîner la suppression totale des allocations. La Cour constitutionnelle fédérale exige toutefois que ces sanctions sévères soient limitées dans le temps et liées à des offres d’emploi spécifiques.
Outre les réformes de la protection sociale, la coalition est parvenue à un accord pour l’introduction de la pension d’activation, prévue pour le 1er janvier 2026. Ce nouveau modèle de retraite s’appliquera exclusivement aux personnes exerçant une activité non indépendante au-delà de l’âge légal de la retraite. Dans le cadre de cette initiative, une exonération fiscale supplémentaire de 2 000 euros sera accordée aux bénéficiaires éligibles. Par ailleurs, la coalition a annoncé son intention de créer une commission dédiée aux retraites au cours de l’année civile en cours. Cet organisme sera chargé d’évaluer la viabilité à long terme des retraites et devrait rendre ses conclusions et recommandations d’ici la fin de l’année suivante.
Le Bundestag a également approuvé une proposition de loi visant à accélérer la construction résidentielle afin de répondre à la demande croissante de logements abordables. Le projet de loi vise à simplifier les processus de planification et d’approbation, permettant ainsi aux municipalités d’autoriser des projets de construction même dans les zones dépourvues de plans d’urbanisme finalisés. En vertu des nouvelles dispositions, les bâtiments résidentiels peuvent être construits sur des sites non conventionnels, y compris les parcelles secondaires et les toits d’établissements commerciaux tels que les supermarchés. De plus, la législation autorise des dérogations aux normes de protection contre le bruit existantes dans des cas justifiés. La ministre de la Construction, Verena Ute Hubertz (SPD), a souligné que la réforme vise à réduire les délais de procédure et les charges financières, son cadre réglementaire devant rester en vigueur jusqu’à fin 2030.
La coalition a également confirmé son engagement à garantir des ressources financières pour les projets d’infrastructures de transport en cours. Le chancelier Friedrich Merz a déclaré que tous les mécanismes de financement disponibles seraient utilisés pour assurer la réussite de ces initiatives. Dans le cadre de l’accord, le ministre des Transports, Patrick Schnieder (CDU), devrait recevoir 3 milliards d’euros supplémentaires de crédits budgétaires spécifiquement destinés au développement de nouvelles routes. Bien que ce montant soit nettement inférieur à la demande initiale de 15 milliards d’euros de M. Schnieder, la coalition prévoit de réévaluer la suffisance des fonds alloués après une période de deux ans, permettant des ajustements en fonction de l’avancement du projet et des exigences budgétaires.
Concernant le projet de suppression progressive des véhicules à moteur thermique, la coalition n’a pas pu parvenir à un accord définitif. Néanmoins, un programme de subventions ciblées a été approuvé pour promouvoir l’adoption de véhicules électriques et zéro émission. Cette initiative, dotée d’une enveloppe financière de 3 milliards d’euros, vise à accompagner les particuliers et les ménages à revenus faibles ou moyens dans leur transition vers des modes de transport écologiquement durables.