(de-news.net) – Le secrétaire général de la CDU, Linnemann, a rejeté la proposition du SPD d’engager des discussions sur la réforme du frein à l’endettement. Linnemann a réaffirmé l’engagement inébranlable de la CDU en faveur du frein à l’endettement, rejetant les tentatives du SPD de réinterpréter la position du président de la CDU, Friedrich Merz. Les dirigeants du SPD, Esken et Miersch, avaient suggéré des dialogues sur la modification des règles d’emprunt, SPD president Saskia Esken étant d’accord sur l’idée d’autoriser les emprunts pour faire des investissements. Le frein à l’endettement limite les emprunts publics, avec des exceptions pour les catastrophes naturelles et les urgences extraordinaires.
Le vice-président du FDP, Wolfgang Kubicki, plaide désormais pour une approche plus flexible du frein à l’endettement, comme le recommandent les experts économiques. Il affirme que si une crise se prolonge au-delà d’un an, des approbations annuelles ne devraient pas être maintenues. Les conseillers économiques ont proposé des mesures transitoires pour réduire progressivement la dette après la crise et ajuster les limites du déficit en fonction des ratios d’endettement.
Après la dissolution de la coalition, le groupe de l’Union a également fait savoir qu’il soutenait une modification de la loi sur la régionalisation afin de garantir le financement du Deutschlandticket. La décision sera toutefois reportée jusqu’au vote de confiance du chancelier Scholz à la mi-décembre. Le ticket national, qui coûte actuellement 49 euros, devrait passer à 58 euros l’année prochaine, la Fédération et les Länder y contribuant chacun à hauteur de 1,5 milliard d’euros.