(de-news.net) – Britta Haßelmann, cheffe de file des Verts au Bundestag, a déclaré que les groupes parlementaires du Bundestag n’étaient pas encore parvenus à un consensus sur des initiatives législatives communes. La CDU a insisté sur le fait que le vote de confiance devait être résolu avant toute discussion législative ultérieure. Parmi les objectifs prioritaires des Verts figurent le renforcement de la Cour constitutionnelle fédérale et le maintien du Deutschlandticket. Le dialogue entre le SPD, la CDU et les Verts est qualifié de constructif, le chancelier Scholz devant demander un vote de confiance le 16 décembre, avant les élections du 23 février.
Le ministre du Travail Hubertus Heil (SPD) a quant à lui reconnu que la réforme des retraites proposée ne serait pas adoptée au cours de la législature actuelle, mais a réitéré son engagement à assurer la stabilité des niveaux de retraite, mettant en garde contre d’éventuelles réductions au-delà de 2025. La réforme vise à maintenir les retraites à 48 % du revenu jusqu’en 2039 avec l’aide d’un fonds de pension basé sur des actions.
Le chef de l’opposition Friedrich Merz a déclaré que l’Union ne soutiendrait pas les initiatives gouvernementales pendant cette période de transition, tandis que le FDP s’est opposé au deuxième paquet de retraites. La faction CDU/CSU a formellement rejeté la proposition de loi sur la santé proposée par le SPD et les Verts, le porte-parole de l’Union pour la politique de santé Tino Sorge attribuant le blocage des réformes à l’effondrement du gouvernement. L’Union accuse également le gouvernement de vouloir occulter ses échecs, les réformes structurelles promises dans le domaine de l’assurance maladie obligatoire et de l’assurance dépendance n’ayant pas été réalisées.
La présidente du SPD, Saskia Esken, a proposé d’engager des discussions avec l’Union sur la réforme du frein à l’endettement constitutionnel avant la fin de la législature actuelle, s’alignant sur la position du président de la CDU, Merz, selon laquelle l’emprunt devrait être orienté vers l’investissement plutôt que vers la consommation. La coalition du SPD, des Verts et du FDP s’est dissoute en raison de désaccords concernant le frein à l’endettement constitutionnel, qui limite l’emprunt public sauf en cas d’urgence.