(de-news.net) – En cette période de Noël, le Groupe de travail fédéral sur l’aide aux sans-abri a soutenu que le besoin d’abris sûrs et chauffés de manière fiable devient de plus en plus urgent à mesure que les températures baissent, notant que les changements saisonniers intensifient constamment les vulnérabilités existantes parmi les populations sans logement. Selon les déclarations attribuées à son directeur général Sabine Bösing, une exposition prolongée au froid doit être comprise comme une menace imminente et évitable pour la vie, en particulier pour les personnes qui n’ont pas accès à une protection stable contre les éléments.

Chaque hiver, note l’organisation, des décès surviennent à l’extérieur, dans divers espaces marginaux : sous les ponts, devant les portes des résidences, sur les bancs des parcs ou dans des campements de fortune offrant peu d’isolation ou de sécurité. Le groupe a en outre fait valoir que les personnes vivant dans la rue sont disproportionnellement sensibles à l’hypothermie, car nombre d’entre elles souffrent déjà de problèmes de santé chroniques, de carences nutritionnelles ou d’une fatigue grave, facteurs qui, collectivement, réduisent leur résilience physiologique.

Bösing a estimé que les infrastructures de soutien existantes fournies par de nombreuses municipalités ne répondent pas aux besoins démontrés, soulignant que les services d’urgence restent souvent fragmentés, limités en capacité ou indisponibles pendant les heures critiques de la nuit. Elle a également averti que les réductions anticipées des dépenses de sécurité sociale pourraient intensifier les facteurs structurels du sans-abrisme. Ils risquent ainsi d’aggraver la tendance à la hausse déjà constatée ces dernières années.

Les recherches du groupe indiquent que le nombre de personnes sans abri a atteint un nouveau sommet d’environ un million l’année dernière, un chiffre qui souligne la persistance et l’ampleur du problème malgré les interventions politiques en cours. Dans la terminologie de l’organisation, les personnes dépourvues de logement locatif ou de résidence occupée par leur propriétaire étaient classées comme étant en situation de logement précaire, une désignation destinée à englober l’éventail plus large des situations de vie précaires. En revanche, les personnes officiellement classées comme sans abri ont été décrites comme n’ayant pas d’accès constant à un abri intérieur et vivant donc entièrement dans des espaces publics, une condition qui les expose de manière plus aiguë aux risques environnementaux et à la marginalisation sociale.

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