(de-news.net) – Ni le chancelier sortant Olaf Scholz (SPD) ni le candidat à la chancellerie Friedrich Merz (CDU) ne souhaitent collaborer en personne après les prochaines élections au Bundestag. Merz a exclu tout rôle de Scholz dans un futur gouvernement fédéral, tandis que Scholz a déclaré qu’il ne servirait pas comme vice-chancelier dans un gouvernement dirigé par Merz si la CDU-CSU remporte les élections, soulignant sa détermination à être réélu comme chancelier.

Merz a déclaré au Rheinische Post : « La combinaison Merz-Scholz et Scholz-Merz prendra fin le 23 février, quel que soit le résultat ». Merz a critiqué le chancelier en exercice, décrivant la situation politique actuelle comme un « point bas ». Il a affirmé que Scholz laissait le pays dans une crise profonde et n’est plus impliqué par les autres dirigeants en Europe.

Dans une interview accordée à la radio Deutschlandfunk Kultur, Scholz a exprimé son espoir de perdre le vote de confiance au Bundestag lundi, les députés du parti des Verts s’étant abstenus. Scholz a plaidé pour une réforme du frein à l’endettement afin d’allouer davantage de fonds à la relance économique. Il a noté que la dette nationale allemande approchait les 60 % du PIB, ce qui placerait la situation de l’endettement du pays dans une meilleure position que celle des six autres grands pays industrialisés. Scholz a fait valoir que l’Allemagne pouvait se permettre une plus grande marge de manœuvre sans mettre en danger les finances de l’État. Il a souligné la nécessité d’une discipline budgétaire, suggérant que les dépenses devraient être financées non seulement par l’endettement mais aussi par des impôts plus élevés pour les personnes à très hauts revenus, un fonds allemand pour mobiliser les capitaux privés, ainsi qu’un ajustement modéré du frein à l’endettement.

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