(de-news.net) – Après la chute du régime d’Assad en Syrie, le chef de file de la CDU, Friedrich Merz, perçoit la Turquie comme un partenaire de négociation de plus en plus important. Il a affirmé que la position renforcée de la Turquie lui permettrait d’assumer un rôle plus important dans les régions du Moyen-Orient et du Proche-Orient. Merz a conseillé à l’Allemagne et à l’Europe d’intensifier leur collaboration avec la Turquie pour parvenir à une stabilisation politique dans la région. Il s’est abstenu de soutenir les demandes au sein de son parti de refuser immédiatement le statut de protection aux réfugiés syriens nouvellement arrivés, soulignant la complexité de la situation et la nécessité d’une réflexion approfondie et d’une influence sur les développements dans la région.
Entre-temps, le vice-président du groupe CDU-CSU au Bundestag allemand, Jens Spahn, a plaidé pour un soutien aux réfugiés syriens qui souhaitent retourner dans leur pays d’origine. Il a proposé que le gouvernement allemand offre des incitations, telles que des vols charters et une allocation de départ de 1 000 euros, pour faciliter leur retour. Spahn a également suggéré que l’Allemagne collabore avec l’Autriche, la Turquie et la Jordanie – les pays qui ont accueilli le plus de réfugiés syriens – pour organiser une conférence sur la reconstruction et le rapatriement au printemps. Il a souligné que les jeunes hommes devraient aider à reconstruire leur pays une fois la stabilité rétablie. Spahn a souligné que la protection subsidiaire est censée être temporaire, en fonction de la situation dans le pays d’origine. Si la situation en Syrie se normalise et se stabilise, on s’attend à ce que les réfugiés reviennent. Il a toutefois reconnu que cette évaluation prendrait du temps.
Le secrétaire général du FDP, Marco Buschmann, a également appelé à offrir aux réfugiés syriens en Allemagne la possibilité de rentrer chez eux. Il a proposé une conférence internationale sur la Syrie, initiée par l’Allemagne, pour augmenter les chances de rétablir la paix et la sécurité en Syrie après des années de guerre civile. Buschmann a souligné que cette initiative est à la fois une préoccupation humanitaire et une priorité pour une politique étrangère allemande axée sur les intérêts.