(de-news.net) – Les partis de l’Union au Bundestag allemand ont soumis au chancelier Olaf Scholz (SPD) un plan en douze points pour soutenir l’économie allemande. La proposition contient, entre autres, l’exigence de limiter les cotisations sociales à 40 pour cent du salaire brut, d’accorder des avantages fiscaux aux heures supplémentaires pour les salariés travaillant à temps plein et de réduire considérablement la taxe sur l’électricité. En outre, les bénéfices non distribués des entreprises doivent être imposés à hauteur de 25 pour cent seulement, selon le document qui précise également que dans les cas où les autorités compétentes n’ont pas encore pris de décision après un délai de trois mois, les projets d’entreprise doivent être considéré comme approuvé.

Tant les employeurs que les salariés pourraient bénéficier d’horaires de travail plus flexibles, comme l’indique le document. En outre, le chef du groupe parlementaire CDU, Merz, et le chef du groupe régional CSU, Dobrindt, proposent d’introduire un horaire de travail hebdomadaire. Actuellement, une durée de travail d’une journée s’applique. Enfin, les 2 000 premiers Euros de revenus annuels devraient être exonérés d’impôt pour les retraités. En revanche, on devrait imposer des sanctions en cas de refus d’accepter un travail par les bénéficiaires des prestations sociales. Le document de position, qui vise à sauver l’Allemagne de la récession au cours des deux prochains mois, sera présenté au Bundestag par les partis de l’Union lors de la prochaine session.

Le ministre de l’Économie Habeck (Verts) et le ministre des Finances Lindner (FDP) se sont également prononcés en faveur d’un allègement pour les entreprises. Habeck souhaite un fonds spécial financé par l’emprunt pour financer les options d’amortissement fiscal et les crédits d’impôt, tandis que Lindner est opposé à l’endettement.

Le programme d’urgence de l’Union a été commenté négativement par des responsables politiques de la coalition gouvernementale. Le vice-président du groupe parlementaire FDP, Meyer, a justifié cette situation par le manque de contre-financement. Le député vert Audretsch a souligné qu’un accord sur la loi sur les opportunités de croissance devait être trouvé en premier lieu.