(de-news.net) – De hauts représentants du Parti social-démocrate (SPD) et de l’Alliance 90/Les Verts ont exprimé leur ferme opposition aux récentes analyses de l’économiste Veronika Grimm concernant l’avenir des systèmes de sécurité sociale allemands. Mme Grimm aurait affirmé que, compte tenu des pressions budgétaires croissantes, des réductions des prestations des régimes de retraite, de santé et de soins aux personnes âgées seraient inévitables. Elle aurait cité la « ligne d’arrêt » des retraites comme exemple d’un dispositif susceptible de ne plus être financièrement viable et suggéré que les personnes capables de couvrir leurs frais de soins devraient être tenues de le faire. Sa position a souligné la nécessité d’une plus grande transparence sur les limites de l’accessibilité financière publique.

Les membres de la coalition gouvernementale ont contesté cette perspective. Dirk Wiese, responsable parlementaire du SPD, aurait qualifié l’approche de Mme Grimm de néolibérale et excessivement réductrice, affirmant que les solutions politiques ne devraient pas se limiter à une diminution du soutien public. Il aurait évoqué l’intention de la coalition de créer une commission chargée d’élaborer des réformes globales de l’État-providence, dont les recommandations sont attendues d’ici la fin de l’année.

Andreas Audretsch, vice-président du groupe parlementaire des Verts, a également rejeté les propositions de Grimm. Il aurait averti que de nouvelles réductions des retraites pourraient entraîner une augmentation de la pauvreté, en particulier chez les femmes d’Allemagne de l’Est, qui dépendent de manière disproportionnée des retraites légales. Audretsch aurait souligné l’importance de maintenir le niveau des retraites à 48 % et plaidé en faveur de mesures alternatives pour renforcer le système, notamment l’élargissement des possibilités d’emploi à temps plein pour les femmes et l’amélioration de l’accès au marché du travail pour les migrants. Il a également appelé à une restructuration des régimes de retraite privés, soulignant les lacunes du modèle Riester.

Parallèlement, le gouvernement fédéral a présenté une loi de réforme des retraites visant à garantir des niveaux de retraite stables jusqu’en 2031 et à améliorer les prestations pour les mères. Bien que les améliorations doivent être financées en partie par les recettes fiscales, la législation stipule que les employeurs et les employés seront confrontés à de modestes augmentations des taux de cotisation à partir de 2027. Des réformes structurelles plus larges devraient être abordées par la commission une fois convoquée.

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