(de-news.net) – Karsten Wildberger (CDU), ministre fédéral du Numérique, a souligné l’impératif de protéger les enfants et les adolescents contre les contenus potentiellement dangereux diffusés sur les réseaux sociaux. Face aux inquiétudes croissantes concernant les discours de haine en ligne, le cyberharcèlement et la désinformation, M. Wildberger a exprimé son soutien à la mise en place de restrictions d’accès en fonction de l’âge. Il a insisté sur la nécessité de favoriser un environnement numérique sûr et favorable à la santé pour les jeunes.
Afin d’améliorer la compréhension conceptuelle des technologies émergentes, notamment de l’intelligence artificielle, M. Wildberger a plaidé pour une intégration plus poussée des outils numériques dans les programmes scolaires. Il a également souligné la nécessité de rationaliser et de centraliser la surveillance des seize autorités fédérales allemandes de protection des données, critiquant la fragmentation du paysage réglementaire actuel. Malgré le manque de cohérence des cadres législatifs actuels, il a maintenu que la protection des données personnelles et de la vie privée demeure une préoccupation politique majeure.
Malgré les lacunes persistantes dans la fourniture de services numériques accessibles et axés sur les citoyens aux niveaux municipal, étatique et fédéral, Wildberger s’est dit confiant quant à la réalisation de progrès substantiels d’ici la fin de la législature actuelle. Wildberger a souligné l’urgence de normaliser les processus administratifs afin de réduire les inefficacités systémiques et d’accélérer la transformation numérique du pays. Il a proposé la centralisation des services publics et le déploiement de solutions orientées plateformes et intégrant l’intelligence artificielle afin de réduire la complexité opérationnelle et d’accélérer les procédures gouvernementales. Parmi les principaux objectifs figure la numérisation des tâches administratives courantes, telles que l’immatriculation des véhicules, les documents d’identité et les demandes de prestations sociales. Le ministre a néanmoins reconnu que la mise en œuvre complète nécessiterait une priorisation stratégique et de la flexibilité.
En conclusion, le ministre a déploré l’incapacité persistante de l’Allemagne à déployer ses modèles économiques numériques à l’international, malgré l’excellence reconnue du pays en matière de recherche scientifique. Il a déclaré : « Nous n’exploitons pas pleinement nos talents », soulignant ainsi la nécessité d’améliorer la traduction des capacités de recherche en réussites numériques entrepreneuriales et mondiales.